A PEPE
mercredi 27 juillet 2011
mardi 26 juillet 2011
mercredi 20 juillet 2011
dimanche 17 juillet 2011
Continuez à manger du thon, c'est bien!!!!
Copie d'un edito de univers nature
| Cinq espèces de thons sur huit menacées |
D’après une étude publiée début juillet par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), sur les huit espèces de thons recensées, cinq sont classées dans l’une des catégories « menacées » ou « quasi menacées » de la Liste rouge. Ainsi, le Thon rouge du Sud (Thunnus maccoyii) est considéré comme « En danger critique d’extinction », le Thon rouge du Nord ou Thon rouge de l’Atlantique (T. thynnus) est « En danger » et le Thon obèse (T. obesus) est classé « Vulnérable ». Par ailleurs, le Thon jaune (T. albacares) est déclaré « Quasi menacé », de même que le Germon ou Thon blanc (T. alalunga).
Selon le Dr Kent Carpenter, directeur de l’Unité de l’UICN sur la biodiversité marine et l’un des auteurs de l’étude, les trois espèces de thon rouge sont susceptibles de s’effondrer en raison de la pression de la surpêche. Présentant peu d’espoir de rétablissement, le Thon rouge du Sud semble déjà bien engagé dans cette voie. De même, si les pratiques de pêche actuelles ne sont pas modifiées, les stocks de Thon rouge de l’Atlantique risquent également de s’effondrer. Depuis une réduction significative dans les années 1970, l’espèce montre, en effet, peu de signes de reconstitution de sa population.
A l’heure actuelle, les populations de Thon rouge du Sud et de Thon rouge de l’Atlantique ont été tellement réduites que la fermeture de la pêche, jusqu’à la reconstitution de stocks sains, s’impose comme la solution la plus efficace pour éviter l’effondrement. L’UICN reconnaît qu’une telle mesure générerait d’importantes difficultés économiques et pourrait inciter à l’accroissement de la pêche illégale. Mais la reconstitution des stocks halieutiques est possible, comme l’illustre le cas de la population orientale du Thon rouge de l’Atlantique, encore récemment exploitée à un niveau équivalant à trois fois le rendement maximal durable (RMD). Or, une diminution du total des captures admissibles et des mesures plus strictes de surveillance et de conformité ont conduit à des réductions de près de 75 % dans les captures au cours des dernières années. Selon l’UICN, tant que les contrôles actuels de la pêche seront maintenus, l’espèce a un espoir de se rétablir à un niveau durable.
Les thons ne sont pas les seuls thonidés à subir une pression croissante. Ainsi, l’importante surexploitation de certaines espèces de scombridés (1) et de marlins inquiète. Ces espèces ne sont pas suffisamment protégées contre la surexploitation entraînée par des prix élevés. De fait, de nombreuses populations sont exploitées par des pêcheries multinationales, dont les activités sont difficiles à réglementer d’un point de vue politique. Trois espèces de marlins sont d’ores et déjà en situation préoccupante. Le Marlin bleu (Makaira nigricans) et le Marlin blanc (Kajikia albida) sont classés « Vulnérable », et le Marlin rayé (Kajikia audax) est considéré « Quasi menacé ».
Ces données actualisées arrivent à point en vue de la 3e Réunion conjointe des organisations régionales de gestion de la pêche des thonidés, tenue à La Jolla (Californie), du 11 au 15 juillet.
Cécile Cassier
1- Thons, bonites, maquereaux et thazards.
vendredi 15 juillet 2011
Silure au Buzz-Bait
mercredi 13 juillet 2011
En été aussi il y a du Fish à faire!!!
dimanche 10 juillet 2011
samedi 9 juillet 2011
Petite sortie en solitaire...
jeudi 7 juillet 2011
mercredi 6 juillet 2011
mardi 5 juillet 2011
dimanche 3 juillet 2011
L'eau, nous sommes très loin du compte!!!
Texte copié sur le site de la fédération nationale des agriculteurs Bio... (dont je suis).
Les enjeux sur l’eau : la réponse de l’agriculture biologique
L’Europe, au travers de la Directive Cadre sur l’Eau, a fixé un objectif ambitieux : atteindre le bon état écologique des eaux d’ici 2015. Alors qu’un rapport de la cour des comptes de décembre 2009 dénonce les moyens modestes déployés pour lutter contre les pollutions agricoles, l’inefficacité des leviers utilisés, ou le retard pris pour tenir les objectifs de la directive européenne, le réseau FNAB s’investit aux côtés de ses partenaires locaux et nationaux afin de construire des politiques fortes de préservation de la qualité de l’eau.
Nous le savons, en matière de préservation des ressources en eau sur des secteurs agricoles, la solution la plus durable et la plus efficace est le développement à grande échelle de l’agriculture biologique. Des chercheurs de l’INRA ont démontré que le cahier des charges de l’agriculture biologique est le plus favorable à une eau de qualité en classant les cahiers des charges agricoles pour des systèmes de polyculture (source : Girardin et Sardet, INRA, 2003). De plus, des expériences « grandeur nature » à l’échelle de vastes territoires - comme celle menée à Munich depuis 1991 – ont pu démontrer qu’il revenait 27 fois moins cher de mettre en place des mesures préventives que d’engager des actions de dépollution (dénitrification…) pour rendre potable une eau trop chargée en nitrates (source : SWM, 2006).
Les études et simulations réalisées par d’autres chercheurs montrent également que seul le passage à l’Agriculture Biologique en tant qu’évolution des pratiques agricoles permet d’améliorer la qualité de l’eau, les autres dispositifs de type « réduction d’intrants » ne permettant – au mieux – que de maintenir la qualité de l’eau au même niveau (source : colloque PIREN Seine, juin 2009).
Dans le contexte où la France a pris l’engagement de respecter l’échéance de 2015 pour atteindre ou conserver le bon état écologique des ressources en eau (loi Grenelle 2 : chapitre II, art.24), il est indispensable d’engager dès maintenant des changements profonds en matière de pratiques agricoles afin d’inverser rapidement la tendance. L’agriculture biologique doit aussi devenir un moyen de fédérer et de mettre en synergie les différents volets de l’action publique sur l’eau tels que la santé, l’aménagement du territoire, ou encore la restauration hors domicile.
Notre intervention et nos partenaires
Dans l’objectif de dynamiser le développement de l’agriculture biologique pour préserver la ressource en eau, la FNAB coordonne depuis 2007 un groupe de travail ouvert et collaboratif à l’échelle nationale. Ce collectif regroupe la FNAB et son réseau (7 groupements régionaux de producteurs bio participants), les 6 Agences de l’Eau, l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA), l’Institut Technique de Recherche en Agriculture Biologique (ITAB), l’Agence Bio, avec la participation des associations Solagro et Terres de liens, de l’INRA et du CEMAGREF, et avec le soutien et la participation du MEDDTL et du MAAPRAT.
Dans une démarche multi-partenariale, ce groupe de travail a assuré la co-construction d’outils spécifiques dédiés à l’accompagnement d’actions de préservation de la ressource en eau par le développement de l’agriculture biologique, et la mise en place d’expérimentations sur un réseau de sites pilotes.
Et voilà, Messieurs les élus de la pêche, apportez nous une réponse à ça!!!