A PEPE

Mon grand-père Marius m'a enmené à la pêche pour la première fois au début des années 70, c'était un pêcheur magnifique. Avec sa canne en bambou il traquait les chevesnes à la volante, il lisait l'eau comme personne. Avec lui, j'ai appris énormément. Par la suite, j'ai pratiqué à peu près toutes les pêches. Mais la traque des carnassiers n'a cessé de me hanter. Ce blog qui est simplement un moment de partage, je le dédie à mon pépé Marius.

dimanche 17 juillet 2011

Continuez à manger du thon, c'est bien!!!!

Copie d'un edito de univers nature


13-07-2011

Cinq espèces de thons sur huit menacées

D’après une étude publiée début juillet par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), sur les huit espèces de thons recensées, cinq sont classées dans l’une des catégories « menacées » ou « quasi menacées » de la Liste rouge. Ainsi, le Thon rouge du Sud (Thunnus maccoyii) est considéré comme « En danger critique d’extinction », le Thon rouge du Nord ou Thon rouge de l’Atlantique (T. thynnus) est « En danger » et le Thon obèse (T. obesus) est classé « Vulnérable ». Par ailleurs, le Thon jaune (T. albacares) est déclaré « Quasi menacé », de même que le Germon ou Thon blanc (T. alalunga).

Selon le Dr Kent Carpenter, directeur de l’Unité de l’UICN sur la biodiversité marine et l’un des auteurs de l’étude, les trois espèces de thon rouge sont susceptibles de s’effondrer en raison de la pression de la surpêche. Présentant peu d’espoir de rétablissement, le Thon rouge du Sud semble déjà bien engagé dans cette voie. De même, si les pratiques de pêche actuelles ne sont pas modifiées, les stocks de Thon rouge de l’Atlantique risquent également de s’effondrer. Depuis une réduction significative dans les années 1970, l’espèce montre, en effet, peu de signes de reconstitution de sa population.

A l’heure actuelle, les populations de Thon rouge du Sud et de Thon rouge de l’Atlantique ont été tellement réduites que la fermeture de la pêche, jusqu’à la reconstitution de stocks sains, s’impose comme la solution la plus efficace pour éviter l’effondrement. L’UICN reconnaît qu’une telle mesure générerait d’importantes difficultés économiques et pourrait inciter à l’accroissement de la pêche illégale. Mais la reconstitution des stocks halieutiques est possible, comme l’illustre le cas de la population orientale du Thon rouge de l’Atlantique, encore récemment exploitée à un niveau équivalant à trois fois le rendement maximal durable (RMD). Or, une diminution du total des captures admissibles et des mesures plus strictes de surveillance et de conformité ont conduit à des réductions de près de 75 % dans les captures au cours des dernières années. Selon l’UICN, tant que les contrôles actuels de la pêche seront maintenus, l’espèce a un espoir de se rétablir à un niveau durable.

Les thons ne sont pas les seuls thonidés à subir une pression croissante. Ainsi, l’importante surexploitation de certaines espèces de scombridés (1) et de marlins inquiète. Ces espèces ne sont pas suffisamment protégées contre la surexploitation entraînée par des prix élevés. De fait, de nombreuses populations sont exploitées par des pêcheries multinationales, dont les activités sont difficiles à réglementer d’un point de vue politique. Trois espèces de marlins sont d’ores et déjà en situation préoccupante. Le Marlin bleu (Makaira nigricans) et le Marlin blanc (Kajikia albida) sont classés « Vulnérable », et le Marlin rayé (Kajikia audax) est considéré « Quasi menacé ».

Ces données actualisées arrivent à point en vue de la 3e Réunion conjointe des organisations régionales de gestion de la pêche des thonidés, tenue à La Jolla (Californie), du 11 au 15 juillet.
Cécile Cassier

1- Thons, bonites, maquereaux et thazards.

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